Jason James Jake
Nombre de messages : 14 Age : 31 Localisation : Quelque part ... Pouvoirs : Contrôle des forces physique, contrôle des molécules Année : Première année Date d'inscription : 29/05/2008
Who is Who ?? Rôle durant la quarantaine: Mis en quarantaine comme les autres, Jason a cependant très bien réagit. Manifestant aucune résistance, il a même dissimulé ses pouvoirs aux gouvernement. Mais il compte bien se servir de cette petite indulgence qu'il a vis-à-vis d'eux pour pouvoir mieux les trahir en s'enrôlant dans un réseau de rébellion. Contrôle du pouvoir: (60/100) Affinités:
| Sujet: Ballade d'air frai [Free] Sam 31 Mai - 20:37 | |
| Les Dauphins lui offraient un petit spectacle, une petite douceur, un rêve d'évasion dans un monde que l'on échappe qu'à la Mort. Tel un prisonnier sortant de l'ombre, les sentiments du jeune homme s'ouvraient au grand jour. Un jour qui se libérait, se mourrait peu à peu dans les ténèbres d'une nuit qui pointait quelques unes de ces étoiles. Là-bas, à l'opposé de l'astre doré et rougeoyant qui quittait ce monde, un cercle d'argent lui prenait sa place. Comme à l'accoutumé, la routine des choses ...
Et cette mer immobile, comme bercée par ce spectacle dont elle ne se lassait jamais, prenait l'apparence d'un lac à la surface bleue foncée, impénétrable, protégée par une couche de mystère. Sous cette eau trouble, poissons et crustacés continuaient de vivre, les uns échappant aux autres, dans un perpétuel respect de la chaine alimentaire, de l'équilibre biologique. Quand certain vivaient en symbiose, d'autres se pourchassaient dans une duel où le vainqueur gagnait le droit de vivre, et le perdant celui de mourir ...
Ainsi allait le monde, ce soir là. Et en haut, les dauphins cessait leur danse, respectant, dans un silence aussi harmonieux que leur corps, le calme de ces lieux. Ce moment était une frontière, comme magique, entre le jour et la nuit, entre la lumière et l'ombre, entre le bonheur et le malheur ...
Un malheur qui ne vivait pas si loin, qui n'avait pas attendu que le Soleil ne disparaisse en entier ... Là-bas, au centre de la ville ... au centre de San Francisco ...
*
Vous le cherchiez ? Vous ne le trouverez que s'il lui prend l'envie de vous voir. Mais c'est un grand solitaire, il ne viendra pas, sauf s'il a une bonne raison de le faire. Il vous sait en danger ? Peut importe, tant que la Mort ne se décide pas à pointer le bout de sa faux. Ce n'est qu'à ce moment, lorsque la vie vous menace de vous quitter, qu'un sursaut de bonté le sort de cette léthargie de neutralité, et qu'il se décide enfin, à affronter les flammes de l'enfer pour venir vous sauver ... mais vous ne le connaissez pas ... vous savez juste qu'il est votre seule chance. La seule personne, le seul être ... l'ange qui détient votre vie ... pourquoi avoir eut celui là, et pas un autre ? Pourquoi est-ce que le destin à décidé, que pendant ces quelques minutes où la vie se fait si fragile, que votre esprit se dirige vers cette personne, lui suppliant de vous aider, comme un esprit par chez un médium pour qu'il l'aide à quitter ce monde ... ? La réponse, il n'y en a qu'une : Parce que. Vous cherchiez l'espoir ? Ne rêvez pas trop ...
Monsieur Smither était coincé dans l'immeuble. Les flammes dévorantes mangeaient les premiers étages. Mais elles finissaient vite. Et plus elles consommaient, plus elles voulaient de nourriture ... et cet humain semblait si appétissant ... elles n'en ferait qu'une bouchée ... Pourquoi ne sautait-il pas par la fenêtre, pour tomber dans les draps tendus des pompiers pris au dépourvu ? Parce qu'il avait le vertige. Pourquoi ceux-ci ne tentaient-ils pas d'enter dans l'établissement ? Ils avaient essayé, mais le feu semblait étranges, comme vivant, et lorsqu'ils s'en approchaient de trop, il essayait de les happer comme de vulgaire bout de viande. L'un des hommes avait perdu une main en moins de quelques seconde, puis avait hurlé, et dans un éclat de flamme, c'était dispersé en cendre sur le sol. Ce feu, ces pauvres humains l'ignoraient, était d'origine magique, démoniaque qui plus est.
Et Monsieur Smither avait peur. La vie lui semblait être un sil de soie, bientôt consummée par le Destin, par ces flammes affamées de chair et assoiffées de sang. Etait-il possible de continuer à espérer ? Ne valait-il par mieux prouver son courage et se jeter dans les flammes de l'enfer, en supposant que le paradis ne l'accueille à bras ouverts ? Le problème était simple : Monsieur Smither n'avait jamais été courageux ... Et il tremblait de peur, dans le dernier étage de la haute tour en flamme ... Mais il fut assommé par la chute d'une étagère ...
Au dessus, le ciel d'orage n'était qu'éclairs, et pourtant, l'ironie du sort voulait qu'aucune goutte d'eau ne tombait sur l'immeuble incendié ... C'était le cliché même d'une carte du Tarot, la maison de Dieu, frappée par la foudre. Et cette carte a pour synonyme ... « catastrophe » ... Tout le monde le vit, cette être, tout de noir vêtu, volant dans les airs, une lueur rougeâtre dans le regard, qui tendis la main. Et la catastrophe arriva : un éclait foudroyant jaillit de cette main tendue. Soudain, l'immeuble s'effondra ... pour ne rester que poussière ...
Alors, l'être hurla de rire. Puis tout le décors changea en caverne de pierre. Et l'homme s'avança vers un jeune homme aux cheveux brun ... Il tendis de nouveau la main, murmura des adieux sadiques, et un éclair partit ...*** - Noooooooooooooooooooon !Un cris, un sursaut. Un cœur qui bat à exploser la poitrine. Des sueurs froides à se croire sortant d'une douche. Et la panique qui culminait dans ce corps ne descendait même pas ...
Le jeune homme venait de se réveiller après un horrible cauchemar. Lui ayant peur de la Mort, peur des catastrophes, peur du feu, venait d'avoir quelques visions qui l'avait bien ébranlé. Mais il se vit plutôt rapidement à l'idée du rêve d'un esprit tordu et rejeta les couvertures, découvrant un corps d'homme bien réalisé, aux membres symétriques et musclés en parfaite harmonie. Mais il ne s'accorda pas ses quelques qualificatifs. Le réveil matin de la table de nuit indiquait « 7 : 43 ».
Se levant, il attrapa de quoi se vêtir, mais se dirigea vers la salle de bain, pour pouvoir se nettoyer des sueurs de la nuit. Sortant le moins bruyamment de sa chambre, même si le cri devait en avoir réveillé plus d'un, le jeune homme marcha discrètement dans le couloir. Arrivé à destination, il prit une douche énergique pour se réveiller psychologiquement.
Après tous les préparatifs du matin terminé, entre le petite déjeuné et l'assurance d'être correctement habillé, le jeune homme estima qu'un tour dans le parc lui serait fort utile pour se remettre des émotions de la nuit passée. Et puis, un bol d'air frai ne pouvait pas être néfaste.
Tout naturellement, ses pas le guidèrent au parc. L'air était frais, mais pure, et le peu de circulation qu'il y avait aujourd'hui permettait d'en respirer sans être dérangé par une odeur d'essence brulée. La verdure se voyait partout, changeant étonnamment le décors habituel de la ville et ses buildings ...
La place était parfaite pour une rencontre imprévue ...
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